La recette : purée crue au psyllium
Vidéo associée à cet article (mais un article, c’est toujours plus complet…)
Vous êtes nombreux à me demander ce que je mange…
Voilà quelques dizaines d’années que je me nourris principalement de fruits et légumes variés, crus. Et je ne mange qu’une fois le soir, quand j’ai fini toutes mes activités, comme je vous l’ai déjà expliqué dans un article dédié.
Pour les fruits, c’est simple, j’aime les manger tels quels, au naturel, bien mûrs et sans aucune préparation. Et je les mange en premier, selon la règle diététique bien connue.
En effet, les fruits (mûrs, de saison, et locaux…) sont des aliments très digestes qui n’ont donc pas besoin de séjourner longtemps dans l’estomac. Par conséquent, si on les mange après d’autres aliments qui eux, nécessitent une digestion stomacale, les fruits seront bloqués et perturberont la digestion de l’ensemble du repas.
Pour ce qui est des légumes, par contre, je ne suis pas un « instincto » qui va mordre à belles dents dans un choux cru ou un avocat avec la peau (si si, j’en ai connu… !)
Une certaine préparation s’impose si l’on veut comme moi les assaisonner avec de l’huile, du citron, de la sauce soja fermentée, de la moutarde et divers aromates…
Ne me demandez pas si cette sauce est « bonne », ça ne me préoccupe pas outre-mesure.
Personne ne sait ce qu’est un régime « parfait », et par conséquent, on en est réduits à faire ce que l’on peut, navigant entre nos plaisirs gustatifs, nos dépendances, et ce que l’on croit avoir compris de ce qu’est une alimentation « saine »…
Donc, sans garantie aucune.
Les possibilités sont nombreuses pour préparer des repas végétaux crus, et j’en ai essayé beaucoup. Au fil du temps, j’ai râpé avec divers outils, coupé en petits morceaux, etc.
Et puis lorsque j’ai acquis un extracteur de jus, j’ai découvert qu’il pouvait aussi servir à triturer les fruits et légumes, à les broyer pour les réduire en une sorte de purée grossière.
Il suffit d’enlever le filtre qui sépare le jus de la pulpe. C’est aussi simple que cela !
Voilà des années que cette purée crue constitue mon ordinaire, et c’est avec grand plaisir que je la savoure chaque jour, assaisonnée comme une salade.
Le principe est le même toute l’année, et seuls les composants changent selon les saisons.
Voilà un exemple de site qui vous donne les différents fruits et légumes disponibles suivant le mois de l’année : cliquez ici.
Mais ne vous cassez pas la tête, les produits de saison sont ceux que vous trouvez dans vos AMAP et dans vos marchés paysans.
En fonction des ingrédients que vous utiliserez, la consistance, la couleur et le goût de votre purée changeront.
Si vous mettez des concombres, la purée sera plus liquide, si vous ne mettez que des végétaux-racines, elle sera plus épaisse.
Naturellement, si je voyage, si je suis invité ou si je dois aller au restaurant, je suis obligé de m’adapter et j’en profite pour faire des expériences nouvelles. C’est aussi un plaisir. Le plaisir du changement et de la convivialité.
Mais si je suis chez moi, ce qui est le cas le plus souvent, cette purée est mon ordinaire.
Je la prépare après avoir mangé mes fruits, ce qui leur donne le temps de passer l’estomac et de laisser la place.
Les avantages de la purée crue
– Cette purée crue est ce que j’ai trouvé de mieux pour manger des aliments vivants, frais, pleins d’enzymes et de vitamines (qui disparaissent avec la cuisson), et ce, de la façon la plus simple et pratique…
– Cette méthode vous permet de manger avec plaisir des végétaux qui parfois, auraient du mal à passer s’ils étaient simplement coupés en morceaux, même petits…
En effet, je me contente de brosser les ingrédients pour enlever la terre, et je mets tout dans la machine, sans rien peler : radis noir, betterave, concombre, toutes les sortes de choux, y compris la partie centrale que l’on ne mettrait jamais dans une salade…
Rien ne se perd.
La machine broie tout et donne une purée très agréable à manger et très goûteuse.
On a ainsi l’avantage de bénéficier de tous les nutriments importants qui se trouvent dans la peau des végétaux.
– Un autre intérêt de tout passer à la machine est de manger cru des légumes qui ne seraient pas très appétissants dans une salade (pomme de terre, patate douce, radis noir, navet, topinambour et beaucoup d’autres…), mais qui disparaîtront dans la purée, en apportant au passage toutes leurs propriétés nutritives, et leurs nuances de goût.
– Vous le comprendrez aisément, cette purée est un trésor de fibres végétales de grande valeur, qui vont fortement contribuer à votre hygiène intestinale.
Un des problèmes principaux de l’alimentation moderne est l’absence de fibre. La plupart des gens se nourrissent d’aliments cuits (et recuits), transformés, industriels, mangent peu de fruits, beaucoup de farineux… et se plaignent ensuite d’avoir des problèmes de transit !
La machine à broyer effectue une pré-mastication qui favorise la bonne digestion et donc l’assimilation des aliments. Mais cela ne vous exonère pas de mastiquer encore, car la purée est pleine de micro-morceaux qu’il est important de mastiquer car il se produit ainsi une pré-digestion buccale indispensable au bon fonctionnement du système digestif. C’est bien connu.
Un régime lassant ? Pas du tout !
Certains pourront penser qu’un tel régime est lassant. Que nenni ! Enfin… pas pour moi.
Il me procure au contraire un plaisir sans cesse renouvelé. Je n’ai aucun besoin de l’infinie variété des plats que propose la gastronomie, qu’elle soit traditionnelle ou végétarienne.
Une crusine élaborée, riche en couleurs, en saveurs et en textures différentes, c’est très bien pour des jours de fête. On peut ainsi préparer des buffets somptueux.
Mais au quotidien, ça me demanderait trop de travail et je n’en ressens pas le besoin. J’aime la frugalité et les saveurs simples. Mes repas de fruits et ma purée me comblent.
Vous pouvez bien sûr mettre dans votre purée plus ou moins de végétaux différents, ou vous contenter d’un ou deux. Vous préparerez ainsi une simple purée de carottes, de betteraves, de concombres, de courgettes, de pois frais… Que vous pouvez accommoder avec des tas de sauces différentes.
Pour les avocats, je ne les mets pas dans la machine. Je les coupe en deux et creuse dedans avec ma cuiller pour en manger un peu avec chaque bouchée de purée. Et je ne mange pas la peau !
Même chose pour les noix, noisettes… J’aime bien les sentir sous la dent, alors je les mange aussi en parallèle de la purée.
Si j’ai des tomates en été, je les coupe simplement en morceaux que je mélange à la purée.
Les possibilités sont nombreuses, en fonction de vos goûts, de vos préférences.
L’immense variété du monde végétal vous permettra d’infinies combinaisons.
Si l’idée des purées crues vous séduit et que vous vous lancez, faites part de vos expériences dans les commentaires, pour que tout le monde puisse en profiter.
A bientôt et bon appétit !
Source de l’article : https://www.bernard-claviere.fr/ma-puree-quotidienne-crue/
Bonjour Serge.
Malheureusement, la médecine officielle ne sait que recommander le (sur)cuit dans l’idée d' »épargner » les intestins.
C’est selon moi une hérésie, qui ne repose sur aucune donnée. Je n’ai jamais vu que des fruits crus puissent agressent les intestins…
D’abord, les fruits sont mâchés dans la bouche, ensuite, ils sont malaxés dans l’estomac qui les réduit en bouillie. Puis ils sont digérés dans le grêle qui en extrait la plupart des nutriments.
Franchement, avant d’arriver au contact des diverticules du côlon, les fruits ont bien changé d’aspect !!!
Sauf qu’un régime cuit contribue à perpétuer la paresse intestinale, et développe une incapacité croissante des intestins à faire leur travail correctement.
En outre, bien évidemment, il appauvrit l’alimentation (plus de vitamines, plus d’enzymes… qui disparaissent avec la cuisson)
Et on voudrait favoriser la santé avec un tel régime !
On est tombés sur la tête.
Voilà, après la décision vous appartient…
🙂
J’ai de nombreuses diverticules au polnt que ma dernière colocscopie n’a pu être réalisée impossible de monter la sonde ,barrage diverticulaire infranchissable !!
Mon régime ne prévoit l’absorption que de fruits et légumes cuits et du psyllium , je suis donc privé de fruits juteux et sucrés que j’apprecie beaucoup .
Que pensez vous ce régime dit d’epargne digestive ?
Merci de me donner votre avis
Cordiales salutations
Serge PAULIN